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lundi 9 décembre 2013

Zebraranol continue à revenir sur The Element of Freedom (2/2)

Reprenons avec la seconde partie de la critique de Zebraranol démarrée il y a peu...

(Zebraranol revient sur...) Alicia Keys - The Element of Freedom

Calmons-nous un peu (rien qu’un petit peu, alors) avec la piste qui suit : Love Is My Disease. Quelques sonorités plus reggae (sur le refrain, notamment), une voix presque rocailleuse, une production riche, c’est une nouvelle fois un titre plutôt surprenant venant d’Alicia Keys. On se calme encore davantage avec Like The Sea, la piste suivante. On sent encore ici le renouveau avec cette chanson, c’est assez saisissant. Le refrain n’est pas forcément très accrocheur, Zebraranol n’accroche pas spécialement, mais on va dire que la voix relève vraiment le tout, sa façon de chanter sur certains complets me surprend encore tellement ici, que je ne peux qu’apprécier et valider.

Sur Put It In A Love Song, c’est Beyoncé qui est l’invitée d’Alicia Keys, pour leur premier duo ensemble. Put It In A Love Song, c’est un peu le gros tube du disque, qui risque forcément de faire des étincelles dans les charts américains s’il est exploité (le contraire serait tout de même impensable - actualisation Zebraranol 2013 : gros OUPS / LOL). D’abord, la présence de ces deux reines du R&B oblige, ensuite, parce que leur titre est d’une fraîcheur assez remarquable, si rythmé et Hip-Hop, grâce au flow assez génial des deux chanteuses. Zebraranol n’adhère pas forcément beaucoup au refrain, mais leur façon de chanter sur les derniers couplets me fait fondre "Gotta work it baby, work it out…". Ce n’est pas le meilleur titre de la galette, mais commercialement parlant, c’est bel et bien le meilleur.

La chanson suivante, This Bed, est un titre aux accents en peu rétro, la manière de chanter d’Alicia étonne encore une fois, vraiment. Le refrain de ce titre est très entraînant, mais également, et malheureusement, un peu trop répétitif à force. De retour aux ballades ensuite, avec Distance And Time. Le thème abordé est aussi l’amour, et la chanteuse livre une simple et jolie déclaration d’amour. Même si l’on pourrait trouver cette chanson un peu niaise et sans fond, elle est si vraie et touchante, que l’on est obligé d’approuver. La simplicité du titre plait à Zebraranol, même si, nous pensions aussi lors des premières écoutes qu’il manquait sévèrement d’âme et de fond, nous nous sommes ravisé, et on apprécie désormais.

Un album quasiment sans faille pour le moment, et on vous le dit maintenant, les deux derniers titres ne seront pas des failles non plus. How It Feels To Fly est le premier titre auquel nous avons immédiatement accroché lors de la première écoute de l’opus. Le travail avec les chœurs sur la fin est réussi et donne une puissance et force au titre. En live, cette chanson serait magnifique, il n’y a aucun doute là-dessus (avec une grande chorale gospel, et tout et tout !).

C’est Empire State Of Minf (Part II) Broken Down, qui vient clôturer le disque. Et quelle chanson était la mieux placée que la Partie II d’un gros tube mondial pour se faire ? Zebraranol vous le demande. En effet, cette chanson est la seconde partie de son featuring avec Jay-Z. Alicia Keys a expliqué en interview qu’elle voulait donner sa propre vision de New-York. Le duo avec Jay-Z est déjà une totale réussite, mais ce titre, je dois le dire, l’est encore plus. Le refrain reste identique, mais les arrangements sont simplement géniaux, et les couplets encore plus beaux (pas de rap, donc bon, c’est plus mélodieux). Je retiens notamment les toutes premières secondes du titre (les petits "Neeeew Yooork"), ainsi que le dernier refrain qui est plus percutant que les autres.

Les titres à écouter (en boucle !) selon Zebraranol : Wait Til You See My Smile, How It Feels To Fly, Un-Thinkable (I’m Ready), Put It In A Love Song, Love Is Blind. (Je me suis contrôlé en me limitant à 5 titres, et je n’ai pas inclus les singles, que vous connaissez sûrement déjà.)

 Les titres les moins bons selon Zebraranol : Like The Sea et This Bed, mais disons qu’ils sont quand même intéressants, vocalement.

L’évolution entre son premier album, en 2001, et son dernier album, sorti cette année, est assez spectaculaire. Alicia Keys aurait pu se confiner dans le même style RnB/Soul depuis le début de sa carrière, mais, ce n’est pas le but d’un artiste. Alicia Keys innove et crée pour chaque album, et ce quatrième disque ne déroge pas à la règle, puisque dans The Element Of Freedom, Alicia Keys parvient à mélanger le R&B et la pop avec brio, continuant ainsi ce qu’elle avait commencé à entreprendre sur As I Am, il y a maintenant deux ans.