Voilà une rubrique que l'on va développer sur Zebraranol. Le principe est simple, nous choisissons un prénom, et nous essayons d'imaginer la vie d'une personne portant ce prénom. Bon, pas mal de clichés y passeront, par contre, vous êtes prévenu... Tant pis, c'est le jeu, et Zebraranol assume !
Zebraranol commence avec le prénom Paule.
Zebraranol - Le prénom Paule | Que c'est laaaaaaid (merci Google Images)
Comme les 246 autres habitants du village dans lequel elle habite (245 depuis ce week-end), Paule est comme chaque jeudi, fidèle au poste. Elle guette l'arrivée de l'épicier ambulant, l'arrivée de Paco, « son brave petit » comme elle a l'habitude de l'appeler. Elle tourne en rond, elle rumine, bref, elle l'attend. Un homme sur qui elle peut compter en toute circonstance, un homme qui la ravitaille en pain, fromage, charcuterie, ou saucissons en tout genre, bref, en produits alimentaires de première nécessité. Cet homme « ira au paradis ». Oui, Paule emploie des concepts bibliques (et est souvent excessive dans ses paroles, mais chut). Quoi qu'il en soit, elle est catégorique, et l'épicier est un peu le fils qu'elle aurait voulu avoir. Elle a un fils pourtant, mais qui se fait beaucoup trop rare chez elle à son goût. Parfois, elle se demande même s'il vient pour la voir elle, ou pour le gigot dominical. Elle se plaint de son fils, elle se plaint de son petit-fils, elle se plaint du monde entier. De son petit-fils ? Parce qu'il passe son temps sur sa « nutundo DS ». « Ah la jeunesse d'aujourd'hui » radote-t-elle. Du monde entier ? Parce que « c'était mieux avant ». Oui, elle n'en dit pas plus, mais elle ne cesse de rabâcher cette phrase assassine. Tweeter
