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mercredi 11 décembre 2013

Zebraranol voulait dire à Tamura Sensei...(1/2)

... Que vous aviez raison. Oui, raison concernant le comportement parfois déplacé, voire même abusif de certaines personnes à l'égard des femmes dans la pratique de cet art martial : l'Aïkido. D'ailleurs, Zebraranol a remarqué que souvent lors de grandes rencontres sportives, vous disiez que le tatami est en quelque sorte « la transposition de la société à une échelle réduite ». Et pourtant, la fédération que vous dirigiez, à savoir la Fédération Française d’Aïkido et de Budo, n’est malheureusement pas un bel exemple (en tout cas selon Zebraranol; il n’existe aujourd’hui que deux femmes cadres techniques !


Zebraranol se demande pourquoi une telle discrimination

C'est vrai, vous considériez vous-même l’aïkido comme un art basé sur des principes de non-résistance, adapté à la gente féminine ? Effectivement, selon Zebraranol, il est possible que vous ayez pris en compte un certain nombre de facteurs - pas forcément liés aux femmes - lors de votre arrivée en Europe dans les années 1960. En effet, la vie déjà bien rodée d’autres disciplines japonaises sur nos terres (celles de Zebraranol ça compte aussi) vous a peut-être « freiné » dans votre démarche. Zebraranol se demande aussi si vous aviez peur de faire fausse route ou était-ce un challenge trop ambitieux à relever pour un jeune homme comme vous ? Eh bien, il s’agit là d’un sentiment très humain, que vous avez avoué avoir ressenti : « J’étais bien jeune dans ma tête à cette époque. Mes choix étaient limités. Chez l’occidental, ma pratique était comparable à celle d’un grand maître ».

Sur Zebraranol, la suite au prochain épisode !


   zebraranol myriam