Zebraranol a commencé par vous dire que vous aviez raison. Cependant, Zebraranol souhaite maintenant vous parler du disciple et de sa discipline.
Zebraranol et l'Aïkido
Pour vous - ainsi que pour beaucoup d’aïkidokas (comme Zebraranol) - l’aïkido reste un art martial récent, encore assez méconnu aux yeux du grand public et souvent critiqué par quelques pratiquants d’arts martiaux « voisins ». Jeune élève et même considéré comme l’un des « uchi-deshi » les plus proches du fondateur Morihei Ueshiba, vous aviez donc la mission (quasi religieuse) de mettre à profit votre passion. Vous et votre frêle silhouette, accompagnée de vos nouveaux acolytes souhaitant affirmer l’existence et la présence de cet art en France, vous avez mis en place un collège technique exclusivement masculin. Pourtant, quelques femmes étaient déjà présentes à vos côtés, toutes vêtues d’un bel apparat, semblable à celui des samouraïs de l’Ere Meiji.
En 2008, Zebraranol a remarqué que vous aviez essayé de mener un travail pédagogique auprès des pratiquants en proposant des articles sur ce thème dans la revue fédérale (Seseragi) et des débats lors des stages destinés aux enseignants. Malheureusement pour vous et pour Zebraranol, votre combat s’est interrompu brutalement. Vous n’êtes aujourd’hui plus des nôtres et les pratiquants et... pratiquantes du monde entier sont orphelins de votre technique si féline et raffinée. Mais surtout, nous sommes orphelins de votre sagesse et de votre incroyable bienveillance (c'est le cas de Zebraranol...). L’aïkido français se reconstruit depuis quelques années avec les venues très exceptionnelles du futur « doshu » (gardien de la Voie) qui n’est autre que l’arrière-petit-fils du fondateur. L’anecdote amusante dans tout cela, c’est qu’on lui attribue un nom bien particulier : Waka sensei, ce qui veut dire Jeune Maître en japonais...
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